Synthèse de l’actualité internationale juillet-août 2016

Par Axelle Degans, professeure de chaire supérieure au lycée Faidherbe (Lille) où elle enseigne la géopolitique en classes préparatoires économiques et commerciales. Membre du laboratoire HABITER (EA 2076) de l’Université Reims Champagne-Ardenne. Elle est notamment co-auteure chez Ellipses de Histoire, Géographie, Géopolitique. Concours d’entrée aux grandes écoles, Coll. Atout concours, Paris, 2015 ; et Un monde multipolaire. Géopolitique et géoéconomie, Coll. CQFD, Paris, 2014.

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1er septembre 2016

Le cauchemar continue

L’attentat à l’aéroport Atatürk d’Istanbul du 28 juin 2016 qui a fait 43 morts et plusieurs dizaines de blessés, est suivi d’autres attentats revendiqués ou non par l’EI.

A Nice, le 14 juillet 2016, un camion fonce sur la foule venue assister au feu d’artifice et provoque la mort de plus de 80 personnes touchant un des symboles de l’art de vivre à la française – la côte d’azur – et un des secteurs économiques les plus dynamiques du pays. Plus de 250 personnes ont perdu la vie en France dans des attentats islamistes depuis ceux des 7, 8 et 9 janvier 2015. Ce bilan tragique pose la question de notre identité, des valeurs que nous défendons et voulons protéger, car il est impératif de ne pas se dénaturer dans la lutte antiterroriste, tout en se donnant les moyens d’y faire face, sans angélisme ou concessions. Il pose aussi la question du modèle d’intégration français quand on constate que les assassins d’un prêtre de 84 ans en banlieue rouennaise sont de jeunes français, qui ont grandi en France. Il est aussi temps de repenser à l’exposition médiatique de ces terroristes qui trouvent un triste, effrayant et pathétique « quart d’heure de gloire » (A. Wahrol) en commettant leurs méfaits. En ne communiquant ni sur leur photo, ni sur leur nom ils ne trouveront plus une notoriété qu’ils recherchent. A ce propos, Régis Debray offre une analyse intéressante dans une communication que l’on trouve sur Diploweb.

L’Allemagne est à son tour touchée par une série de 4 attentats qui frappent le Sud du pays, la semaine du 18 juillet 2016, provoquant la mort d’une dizaine de personnes. Ils ont été perpétrés par des migrants accueillis récemment dans le pays, ce qui n’est pas sans jeter le trouble.

En Irak, Bagdad est victime de plusieurs attentats, revendiqués par l’EI, qui causent la mort de plus de 250 personnes dans la communauté chiite, alors qu’en Arabie Saoudite, la ville sainte de Médine est aussi la cible d’un attentat suicide peu avant la fin du ramadan. Des attentats sont aussi perpétrés en Somalie, par les islamistes shebabs ou en Syrie dans la ville kurde de Qamichli par l’EI. L’Afghanistan n’est pas épargnée, l’attaque de l’université américaine de Kaboul en est le dernier exemple, pas plus que la Libye où les troupes pro-gouvernementales sont cependant entrées à Syrte tenue jusque là par l’EI.

Le Royaume Uni du Brexit change d’exécutif

David Cameron, leader conservateur, qui restera dans l’Histoire comme celui qui organisé le referendum du Brexit, a certes sauvé l’unité de son parti politique, mais au prix du départ de son pays de l’Union européenne. Il est remplacé au 10 Downing Street début juillet 2016 par Theresa May, celle-ci nomme Boris Johnson –ancien maire de Londres et un des porte-parole du Brexit – aux Affaires étrangères. Ce dernier avait renoncé de façon surprenante à briguer le poste de premier ministre. Madame May, ancienne ministre de l’Intérieur, a la réputation d’être ferme et plutôt eurosceptique. Elle doit désormais mettre en œuvrele Brexit et gérer le dossier de l’immigration.

Londres, dont la monnaie s’est sensiblement dépréciée, mise sur un dumping fiscal pour attirer les entreprises… au détriment de ses partenaires européens. Ceux-ci font les yeux doux aux start-up financières jusqu’ici basées à la City, mais qui risquent désormais de perdre leur licence bancaire pour les autres pays de l’UE en y restant.

La Commission européenne a choisi le français Michel Barnier pour la représenter lors des négociations du Brexit. Encore faut-il que le Royaume-Uni active l’article 50 du traité de Lisbonne pour enclencher une procédure de retrait qui pourrait durer plus de deux ans.

L’Union européenne dans la tourmente…

Alors que le Brexit relève du saut dans l’inconnu, la Slovaquie prend, à la suite des Pays-Bas, la présidence tournante de l’Union européenne pour six mois. Elle s’annonce difficile car le projet européen se délite sous la pression de la fragmentation, dont le Brexit est l’élément le plus visible, des difficultés économiques dont l’Union peine à se sortir, d’une crise migratoire à l’ampleur sans précédent et d’un possible élargissement à la Turquie – le 16ème chapitre de négociation vient d’être ouvert – dont une partie non négligeable des Européens, et des Etats membres ne veulent pourtant pas. Les questions du projet communautaire, des frontières, de Schengen sont clairement posées.

L’agence de notation Standard and Poor’s dégrade la note du Royaume Uni de AAA à AA et celle de l’Union européenne de AA+ à AA au lendemain du Brexit.

La défiance envers l’Union européenne se lit aussi dans le fait que l’accord économique et commercial global (AECG) signé en 2014 entre Bruxelles et Ottawa devra passer devant les parlements nationaux de tous les Etats – alors que la signature d’un accord commercial relève de la compétence communautaire – par crainte des réactions de l’opinion publique de l’UE peu après le Brexit.

Manuel Barroso, ex-président de la Commission européenne, devient conseiller la grande banque d’affaire américaine Goldman Sachs où il entre avec son carnet d’adresses. Si aucune règle n’a été malmenée, cette nouvelle n’en a pas moins déchainé les critiques en Europe sur la Commission qui a mauvaise presse, y compris pour sa manière de négocier l’accord de libre-échange transatlantique.

Le Pirée est…chinois ou presque. La firme Cosco Shipping en détient désormais 51%, suite à la privatisation de ce port grec poussée par les créditeurs de la Grèce.

Le Brexit pose déjà question : Londres annonce une baisse de son impôt sur les sociétés, Paris emboite le pas le ramenant de 33 à 28%. Il pose aussi celle des accords de Lancaster House, qui concernent les deux seules réelles armées opérationnelles de l’UE : les armées française et britannique. Il est possible que le Brexit ne change rien au niveau stratégique, il est possible qu’il relance une Europe de la défense qui reste dépendante de l’OTAN dominée par les Etats-Unis. Nous verrons, l’avenir reste à écrire.

… mais qui se défend

La Commission propose aux Etats membres de lutter contre les importations dont les prix sont curieusement faibles, c’est-à-dire de lutter contre le dumping, par exemple pour les aciers « laminés à froid » qui mettent à mal ce qui reste de la sidérurgie européenne, notamment en Italie ou au Royaume Uni. La Commission a même proposé des droits de douane rétroactifs. Les droits de douanes sur ces aciers sont désormais compris entre 18 et 35%. Une vraie révolution idéologique d’une Union européenne qui s’est montré jusque là très libérale.

Vient le temps de la redéfinition de nos relations commerciales avecla Chine. Plus de quinze ans après son adhésion à l’OMC, Bruxelles pourrait être tentée de considérer que l’empire du Milieu est une économie de marché – malgré toutes les entorses pratiquées par l’Etat-parti – tout en conservant des mesures pour se défendre, autrement dit adopter une position commerciale unie et ferme après avoir accepté beaucoup. Ainsi Bruxelles vient de déposer une plainte auprès de l’OMC contre la politique de Pékin qui restreint l’exportation de matières premières – comme la bauxite, certaines terres rares – dont elle a le quasi monopole commercial. Ce virage de la politique commerciale communautaire correspond une attente forte de très nombreux Européens, et apparaît indispensable à l’heure du Brexit.

La ministre allemande Ursula von der Leyden a remis à la chancelière son « Livre blanc de la défense » et propose, après augmentation du budget de la Bundeswehr, de dynamiser l’Europe de la défense aux côtés de la France.

La Turquie en eau trouble

Le 15 juillet 2016 la Turquie est secouée par un putsch organisé par une partie de l’armée (au nom de la constitution, des libertés et de la laïcité) particulièrement malmenée par Recep Erdogan. Ce dernier accuse Fethullah Gülen – un prédicateur islamiste opposé aux Frères musulmans – d’en être à l’origine. Erdogan parvient à reprendre en main la situation et mène une purge des plus sévères révoquant des milliers de magistrats (plus d’un tiers de la profession) et d’enseignants. Des dizaines de milliers de militaires, de policiers sont arrêtés, les milieux intellectuels, les journaux sont purgés… plus de 55 000 fonctionnaires sont révoqués et au moins 13 000 emprisonnés. Les milieux économiques sont aussi concernés. Les accusations de torture en prison resurgissent.

Erdogan a désormais l’occasion de durcir une politique dont on dénonçait déjà le virage autoritaire, et cela aux portes d’une Union qui défend ses valeurs démocratiques malmenées par les attentats. Johannes Hahn, Commissaire européen à l’élargissement, s’étonne de la rapidité de ces arrestations se demandant si des listes n’étaient pas déjà prêtes avant le putsch…ce qui rappelle de bien mauvais souvenirs. L’exécutif a décrété l’état d’urgence pour une période de trois mois.

A la suite des multiples attentats qui ont frappé la Turquie, Ankara se rapproche de la Russie pour mener des frappes en Syrie. Celles-ci concernent d’abord les positions Kurdes.

Le souvenir…

Nous commémorons le centenaire du début de la bataille de la Somme offensive britannique qui, à partir du 1er juillet 1916, a soulagé le front de Verdun. Il s’agit d’une bataille particulièrement meurtrière, qui reste très vivante dans les mémoires britanniques. La fleur du coquelicot symbolise ce terrible sacrifice qui a aussi scellé l’amitié franco-britannique.

La France perd un de ses grands hommes politiques, Michel Rocard, intellectuel de gauche qui fut le premier ministre de François Mitterrand lors de son deuxième mandat. Figure de la deuxième gauche, il est le père du Revenu Minimum d’Insertion (RMI) et de la Cotisation Sociale Généralisée (CSG), d’un livre blanc sur les retraites, et incarne l’homme d’Etat plus dans la réflexion que dans l’action, au service de l’intérêt général.

Les camps se précisent aux Etats-Unis pour les présidentielles

Aux Etats-Unis, le conservateur Donald Trump a choisi Mike Pence pour colistier. Il s’agit du gouverneur de l’Indiana connu pour ses positions très conservatrices sur les questions sociétales (avortement, mariage gay…). Il prend ainsi appui sur l’aile la moins libérale du parti républicain. Hillary Clinton choisit, quant à elle, le gouverneur de Virginie Tim Kaine, assez aux antipodes de Bernie Sanders qui a fini par se rallier à la candidature de Madame Clinton. Tim Kaine offre un profil rassurant – c’est une réponse au candidat républicain – mais ce n’est pas le message attendu par l’aile gauche du parti démocrate qui peine déjà beaucoup à soutenir Hillary Clinton. Celle-ci représente à ses yeux trop l’establishment.

L’OTAN organise son sommet

Le sommet de l’OTAN s’est ouvert en juillet 2016 en Pologne dans le contexte du Brexit et des inquiétudes des pays d’Europe de l’Est vis-à-vis de Moscou. Alors que l’organisation atlantique est très largement financée par Washington, les Européens auraient tout intérêt à gagner en autonomie stratégique. Il faut trouver une martingale à l’heure où les deux principales puissances militaires – les plus engagées financièrement et militairement – que sont le Royaume Uni et la France quitte l’Union pour la première et souffre d’un endettement qui pénalise sa capacité d’action pour la seconde.

7 et 8/16 Actualité internationale
Carte. Les élargissements de l’OTAN post-Guerre froide
Cliquer sur la vignette pour agrandir la carte. Légende et carte conçues par Pierre Verluise, carte réalisée par Matthieu Seynaeve pour le Diploweb.com

La carte de l’OTAN haute qualité au format pdf

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Carte. Les élargissements de l’OTAN post-Guerre froide
Légende et carte conçues par Pierre Verluise, carte réalisée par Matthieu Seynaeve pour le Diploweb.com

Les membres européens de l’OTAN doivent faire face à une recrudescence des périls à leurs frontières à l’Est, au Sud, et la multiplication des actes terroristes sur le sol européen n’augurent rien de bon. L’OTAN va augmenter ses troupes positionnées en Europe orientale pour calmer l’inquiétude des pays baltes comme de la Pologne depuis l’annexion de la Crimée par Moscou, décision très mal prise en Russie. Un bouclier antimissiles est sur le point d’être déployé en Europe de l’Est, mais Paris ne souhaite pas augmenter les tensions avec Moscou.

Le sort des urnes

Aux Philippines, Rodrigo Duterte succède à Benigno Aquino à la présidence de son pays. Il est controversé du fait du climat de violence dans lequel se sont tenues les élections et ses déclarations concernant le rétablissement de la peine de mort.

En Mongolie, le parti démocrate (PD) a subit un terrible revers électoral aux législatives face au parti du peuple mongol (PPM) qui gagne 65 des 76 sièges du parlement. Cette sanction traduit le désarroi économique d’un pays qui tire l’essentiel de ses ressources de la vente de matières premières, mais aussi la condamnation de la corruption du parti au pouvoir. Oulan Bator était dirigée par le PPM sous l’ère communiste.

En Zambie, le président sortant Edgar Lungu a été réélu, de peu avec 50,35% des suffrages exprimés.

L’échiquier continue à évoluer au Moyen-Orient

Le ministre des Affaires étrangères égyptien, Sameh Shoury, a été reçu en Israël à Tel-Aviv, ce qui consacre non seulement un réchauffement des relations entre les deux pays mais aussi le retour de l’Egypte sur la scène diplomatique régionale.

En Syrie, Alep est de nouveau l’objet d’une terrible bataille entre les troupes de Damas et une coalition rebelle composée d’islamistes comme de modérés. La Russie y mène des frappes à partir de bases iraniennes, une nouveauté. L’armée turque engage des chars sur le sol syrien, avec le soutien de l’Armée syrienne libre (ASL). L’échiquier reste très compliqué au Proche-Orient. Les civils en sont toujours les premières victimes.

En Irak, alors que les attentats se multiplient, les forces gouvernementales arrachent la ville de Qayyarah à l’EI.

Une Afrique sous tension

Le Zimbabwe, en plein marasme économique, fait face durant l’été 2016 à une grève générale qui dénonce la responsabilité du président Mugabe dans la situation délétère du pays. Ce denier fait arrêter un des leaders de la contestation, le pasteur Evan Mawarire.

Les tensions restent très vives au Nigéria où les séparatistes du delta du Niger s’en sont pris aux installations pétrolières- visant cette fois celles d’Exxon et de Shell – et 70% des puits sont à l’arrêt. Une catastrophe économique pour le pays qui dépend fortement de la rente pétrolière. Les combats contre Boko Haram continuent au nord du pays.

L’ONU s’inquiète de la situation humanitaire au Darfour et au Sud-Soudan où la guerre a repris.

En Libye, où la guerre civile continue, le parlement – qui siège à Tobrouk – refuse de soutenir le gouvernement d’union nationale (GNA) – à Tripoli – soutenu par la communauté internationale et en lutte contre l’EI notamment autour de Syrte.

Grand jeu autour de l’Arctique

Pékin annonce que trois de ses cargos emprunteront cet été 2016 la route de l’Arctique – la route du Nord-Est – qui s’ouvre sous l’effet du réchauffement climatique. Le Yong Sheng parti de la Chine du Nord rejoint le Royaume Uni en gagnant ainsi une dizaine de jours de mer et donc beaucoup d’argent.

Moscou joue, évidemment, la carte de l’Arctique. Le vice-ministre Dimitri Rogozine estime d’ailleurs que c’est en Arctique que se joue l’ « identité russe », cette région est riche en hydrocarbures et le réchauffement rendra moins difficile son exploitation. La Russie aspire à être la « principale puissance de l’Arctique », face aux Etats-Unis, au Canada, au Danemark et à la Norvège, et investit dans ses troupes stationnées en Sibérie, dans sa flotte et revendique les fonds marins.

Une Asie sous tension

Les tensions sont vives autour de la mer de Chine méridionale sur laquelle Pékin a des prétentions qui sont dénoncées par tous ses voisins –Philippines et Vietnam en tête – et condamnées par le tribunal de La Haye.

La Corée du Nord a tiré un missile qui s’est abimé dans les eaux nippones. Il a été sévèrement dénoncé par Washington comme par l’ONU.

L’empereur nippon Akihito – fils de Hirohito – âgé de 82 ans envisage de quitter ses fonctions pour des raisons de santé. Cette possibilité n’est pas envisagée par la constitution.

Des séismes meurtriers secouent le monde

En Birmanie, un tremblement de terre de magnitude 6,8 détruit en partie les pagodes de Bagan et provoque la mort de plusieurs personnes.

En Italie, un séisme d’une force de 6,2 a ravagé plusieurs villages d’Ombrie – comme Amatrice – à 150 km de Rome. Le bilan est dramatique, des villages presque rasés, plusieurs centaines de victimes (le bilan humain n’est pas définitif). De nombreuses questions se posent : comment le bilan peut-il être aussi lourd dans un pays riche et développé comme l’Italie ? Pourquoi les habitations sont si fragiles qu’elles se sont effondrées sur leurs occupants ? Pourquoi l’Italie ne parvient pas à dépêcher plus rapidement les secours sur place ?

Un espoir en Colombie

Un accord de paix a été signé, à la Havane, entre le gouvernement du président Juan Manuel Santos et les FARC pour mettre fin à une sanglante guerre civile. Celle-ci dure depuis les années 1960 et aurait fait près de 250 000 victimes, de 7 millions de déplacés, des dizaines de milliers de personnes enlevées – dont Ingrid Bettencourt est la plus connue en France – une recrudescence du secteur de la drogue qui a fini par phagocyter l’économie colombienne, l’éloignant surement du développement. Cet horizon parait désormais possible…

Le Brésil à l’heure des Jeux olympiques

Le plus grand pays d’Amérique latine, en proie à une récession économique et en plein drame politique avec la procédure de destitution de la présidente Dilma Rousseff est parvenu à organiser ses Jeux. Ces Jeux sous haute surveillance – du fait des risques d’attentat – n’ont pas suscité la ferveur populaire attendue (les tribunes vides le prouvent). Le Brésil a néanmoins démontré sa capacité à organiser ce grand happening mondial, deux années après celui de la Coupe du monde de football. La question du coût de ces grandes fêtes sportives mérite quand même d’être posée, l’Etat de Rio annonçant à mi-jeux son incapacité à maintenir les compétitions paralympiques. Les Etats-Unis sont le grand vainqueur de ces jeux devant le Royaume-Uni, la Chine, la Russie et l’Allemagne pour le nombre de médailles d’or. La France se place en 7ème position, le Brésil en 13ème.

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