La croissance bleue: puissances publiques versus puissances privées
La croissance bleue est perçue comme une source de croissance économique et d’emplois issus des activités maritimes. Les auteurs et politiques qui présentent cette vision de la croissance, souvent en écho de la croissance verte, pointent en général des champs d’opportunités par sous-sujets maritimes : énergies marines renouvelables, protection environnementale, biotechnologie marine, aquaculture, tourisme, etc.
La non prise en compte de la relation entre l’État et le privé sur les océans présente un risque d’accaparement des biens publics. La croissance bleue sans le stratégique conduit à une crise de la stratégie et du savoir-faire publics.
Publié le 19 janvier 2016 http://www.diploweb.com/La-croissance-bleue.html
Parmi les nombreuses publications du Centre d’études stratégiques de la Marine (http://cesm.marine.defense.gouv.fr/) le numéro 9 des Études marines, consacré à l’Outre-Mer
Si la métropole songe à ces morceaux de France disséminés sur la quasi-totalité des océans, il est juste de dire que c’est parfois distraitement, par intermittence.
Et pourtant. Pourtant ces territoires ultra-marins constituent notre présent et plus encore notre avenir. Si la Marine nationale peut intervenir en tout point du globe avec un faible préavis, elle le doit en effet à tous ces points d’ancrage et l’on sait l’importance que cela peut revêtir dans un contexte géopolitique particulièrement volatil.
Et puis il y a l’avenir : la faune et la flore marines des TAAF, de Polynésie ou encore de Wallis-et-Futuna, particulièrement riches, seront les médicaments de demain quand leurs ressources minérales nous assureront une indépendance bienvenue dans un contexte d’épuisement des réserves de métaux terrestres. Lointain hier, l’outre-mer sera assurément au cœur des enjeux de notre siècle.
Mis en ligne le 18 janvier 2016 http://cesm.marine.defense.gouv.fr/content/download/5498/68075/file/EM9_Outre-mer.pdf
